mardi 9 janvier 2007

régal Z avec miss WIRE



On nous a souvent reproché d'utiliser notre blog à des fins narcissiques, usant de celui ci pour nous mettre en valeur et faire l'apologie de la futilité. En réponse à nos détracteurs, nous avons décidé d'un commun accord (les marais molletonnés soudés forever, même après quelques petites inimitiés...) de faire oeuvre culturelle en dédiant cette page à LA figure féminine du cinéma post moderne: la sulfureuse Barb Wire.


Que dire de cette femme, personnage principal d'un chef d'oeuvre méconnu renvoyant les films de Kubrick et d'Hitchcock au rang de vulgaires petits étrons? On ne peut parler de miss Wire sans évoquer au préalable les multiples facettes de sa psyché, preuve d'un scénario sans faille quant à son étude de caractère: femme de petite vertu Barb? non! elle vous expédiera son talon dans la gueule à la moindre incartade ou vous étouffera avec ses spectaculaires rondeurs si vous avez le malheur de l'appeler "bébé". Femme soumise Barb? non plus! elle parvient à mener de front aussi bien sa vie professionnelle (la gérance d'un bar de grand standing avec clients imbibés) et privée ( la préparation subtile de bains moussants qui ne font pas couler son maquillage). Barb est surtout une fille simple, naturelle, gaie et discrète (elle ne fait pas vrombir sa moto quand elle doit se faire silencieuse). Elle ne recherche au fond que l'amour, ce n'est pas de sa faute si une pétasse des feux de l'amour lui pique son homme!


Le film, déroutant et noir au début, laisse place à l'émotion lorsque Barb se laisse emporter par ses sentiments et dresse un tableau lucide de nos sociétés pourries (avec deux cartons en arrières plan et une décharge municipale pour la scène finale). Mais ce qui frappe le plus, c'est la richesse du sous texte: les dangers des vêtements nazis pour la peau, le pacte écologique de nicolas hulot (quelle avant- garde!), les problèmes de surpoids qui contrastent avec les protubérances parfaites de Barb, transperçant la rigidité masculine qu'elles provoquent...
Le nouveau "Casablanca" futuriste est né selon ses rares admirateurs...
On sort du film sonné et interloqué: et si Barb s'était appelée Bergamote? l'histoire aurait elle été la même?






1 commentaire:

damonk a dit…

Description sulfureuse de cette icône indétrônable du siècle passé... une riposte bloguienne ne saurait tarder pour tenter d'élargir encore la trop faible notoriété de cette blondasse atypique.