lundi 19 novembre 2007

orgie Paloise pour célébration d'une mamie érotomane


D'ordinaire pour les anniversaires, chaque année, on prend les mêmes et on recommence...C'est mal connaître mamie lily qui pour sa première année à PAU (où elle mène de front un master de haute volée et diverses activités plus ou moins culturelles) a renouvelé tant sa garde robe que son entourage. C'est ainsi que trois Bordelais triés sur le volet (dont votre serviteur, le voluptueux marais) se joignent aux nouveaux compagnons de la dame, à savoir une grande partie de sa promo et autre pièces rapportées par les divers convives.
Après une route éprouvante, guidé par un conducteur de formule 1 (fabien) les trois conpères débarquent donc dans le nouveau monde de leur égérie pour lui souhaiter comme il se doit félicité et vieillissement. Accueillis par la très chaleureuse éva, maitresse des lieux et meneuse de jeux coquins, nous voilà donc dégustant petits fours et punch, faisant connaissance avec le microcosme local avec toute la grâce qui nous caractérise.


La mamie vieillissante n'étant visiblement pas n'importe qui, l'ouverture des cadeaux sera précédée d'un parcours de bougies initiatique (et un peu chaotique pour la reine ayant déjà visiblement du mal à marcher, le déambulateur n'est pas loin) et de divers rites obligatoires (on pourra citer par exemple le droit de langue qu'elle devra concéder à son hôte au prix d'un rhume ultérieur prononcé...). Un livre de nus, des objets aux senteurs variés, des bijoux , cette année sera plus gracieuse que l'année dernière où un god nommé charlie avait alimenté les débats et fait frémir les invités...




Quelques bouteilles vides plus tard, nous voilà en boite, au "64" , désert au départ puis bientôt rempli de clients survoltés. On danse, on se casse la gueule du podium, on se frotte, on se chamaille, on est victime d'actes d'attentat à la pudeur (excusés??) mais le tout dans l'euphorie la plus complète!
La nuit touche à sa fin mais pas le week-end pusiqu'après un bon dodo et un nettoyage des lieux (par une mamie découvrant, en grande bourgeoise, les joies du ménage telle une blanche neige lubrique) la fête continue! C'est autour de melany ("mellllllllll faut quj'te parleeeee" pour les intimes) de recevoir une partie des rescapés de la veille pour une soirée largement aussi chargée que la précédente. Cette fois une petite note trash supplémentaire vient égayer les visages (on ne citera pas exactement de quoi il retourne mais les souvenirs sont indélébiles) et il convient, après un bref passage en boite (laquelle je ne sais plus) de revenir chez notre hôte pour un after où de nouveaux petits personnages rencontrés dans la rue sont conviés. Surprise, l'un d'entre eux s'avère être un ancien compagnon de collège du Marais, l'occasion d'évoquer en bégayant quelques évènements marquants de la pré-adolescence et de détruire certains mythes...(merci eva).


10h du matin, l'heure de se coucher (certains sont déjà tombés dans les bras de morphée) pour mieux savourer un dernier après-midi Palois débutant par un Mc-do (l'indispensable carburant d'un lendemain de fête) et se poursuivant langoureusement sur le boulevard des Pyrénées pour une dernière colation avec mademoiselle Rose et mister Florian.
Avant le départ, on rencontre devant une boulangerie de quartier le voisin de mamie, lors d'une séance ubuesque qu'aucun mot ne pourra jamais retranscrire sans lui enlever son caractère mythique. Mais c'est donc yeux cernés et sourire aux lèvres que nous repartirons...A quand la prochaine virée?

dimanche 11 novembre 2007

Hymne au vélib', ôde à ParAIS..



Bref retour sur cette nouvelle institution estivale de 2007 : nous avons nommé le Vélib'.
Retour à une ère à la fois champêtre et sportive , Paris en vélo c'est du renouveau. Une nouvelle perspective des pavés qui vous font faire des bonds , approche de conciliation avec le débourrage expres , et crispation puis évanouissement de toute perception des ces membres par le froid..! Qu'importe puisque la ville parait s'offrir à vous comme une corole et sur votre passage tout ce qui est sombre s'illumine..

Merveilleuse méthode pour désembourgeoiser le peuple très XVIe venant s'encanailler dans les caves dépravées aux lanternes rouges des quartiers bobos.. mainmise de la mafia russe , mazeltoff, et et "lailailai " ne nous résisteront pas ! déraillement quant tu nous tiens et nous sauve la vie.. le vélib sait nous satisfaire à toute heure et nous le rend bien .
A monter sans modération !

dimanche 4 novembre 2007

chapitre 2/ amsterdam by power of marais


Mardi matin: de nouveau en duo, les marais effectuent leur petit levé traditionnel selon les usages et décident de louer des vélos pour 24h afin de mieux s'imprégner de la ville. Petite marche dans le quartier des grands canaux où se trouve la ravissante petite boutique de location. Pas la peine de s'évertuer à parler anglais, tous les commerçants semblent pratiquer notre langue, détail qui nous fait prendre conscience du retard de la France par rapport aux autres pays européens qui semblent beaucoup plus ouvert à l'apprentissage et aux efforts linguistiques...anyway!
Commence alors une longue promenade où l'on peut admirer l'architecture locale, les maisons curieusement penchées et tordues, leurs intérieurs où le regard plonge vite faute de volets ou de rideaux: à Amsterdam le désir de transparence est partout!



Mardi après-midi: visite du musée Van Gogh, où sont évidemment exposées les toiles majeures du maitre mais aussi celles de ses confrères ou amis, l'occasion de mettre en parallèle les influences respectives de chacun et de confronter les multiples thématiques liées à l'époque, aux lieux etc...
La nuit recouvre alors les reflets dorés des feuilles et des canaux et nous invite à une énième tournée des bars, coffee, fast-food... une cure en sens inverse!

Mercredi: dernier jour. Il est temps de ramener les vélos, de faire un tour dans les endroits plus excentrés. Nous voilà alors arnaqués comme c'est pas permis par le guide du routard (les marais crient vengeance): un quartier contemporain "à voir pour ses innovations architecturales et ses richesses de matériaux". Notre conclusion: 2 heures perdues à visiter une banlieue sinistre et disgracieuse. On s'arme alors de notre carte pour rejoindre le quartier juif histoire aussi de se restaurer. On apperçoit la maison de Rembrandt, le plus vieux bar de la ville, avant de s'aventurer dans le musée du diamant où l'on rentre comme dans un moulin malgrè les pierres splendides qu'il abrite (et que l'on peut toucher sans crainte). Amsterdam, plaque tournante du diamant et de la confiance!


L'heure fatidique approche, il nous faut nous diriger vers un dernier coffee avant de rejoindre notre car où un chauffeur excécrable nous attend, mais n'aura guère raison de nous, la fatigue prenant le dessus et occultant le reste.
Jeudi: arrivée à paris à 6h du matin, vélib, mc Do au Luxembourg, vélib, rencontre avec un ami de femmais qui nous emmène dans un bar de Montparnasse, train, bus, cours Pasteur, souvenirs à la pelle...

Chapitre 1/ la "pompote team"


Samedi: TGV pour Parais où la cousine de femmais nous attend dans son élégante bourgade, nous offrant un toit jusqu'au lendemain matin où les choses sérieuses commenceront...Mc DO de prestige, piano bar dans la capitale, tout est fait dans le respect des normes maraitales...et en Vélib s'il vous plait!
dimanche matin: la panique nous gagne : le terminal où nous attend notre merveilleux car est situé au coeur de la défense, et les indications sont pour le moins lacunaires. Qu'importe, les marais et leur chauffeur s'arment de leur volupté habituelle et parviennent à déjouer en deux coups de cuillère à pot les pièges de la géographie urbaine. Après un ptit déj dans le Gucci des Mc Do (restauration récurrente durant ce périple) c'est donc tête haute qu'ils monteront dans leur carrosse eurolines.


Quelques heures et pipis plus tard, nous voilà arrivé à bon port (enfin presque) et déjà en bonne compagnie puisque deux jeunes voyageurs se joignent à notre duo épique et nous suivent jusqu'à notre auberge (sans eux, on y serait d'ailleurs peut être pas arrivé avant le lendemain matin...) et nous guident vers les endroits incontournables, l'un des pompotes ayant déjà sévi dans les environs.Le hasard faisant bien les choses, notre auberge se situe en plein quartier rouge, entre deux sex-shops et en face d'une dixaine de coffee-shops...que du bonheur pour les jours à venir!


Dimanche soir: première virée au coffee-shop, après avoir flané le long des canaux éclairés par les lanternes rouges de la luxure où des scènes cocasses s'offrent à nous (les dames des vitrines acceptent aussi les couples!). L'occasion de faire un peu plus connaissance, de discuter "chocomel" et "easy-dodo" (un somnifère pour bébé lancé sur le marché et présenté par nos nouveaux amis pomme et pote, commerciaux de formation).C'est peu après que les marais arrivent à une première conclusion: Amsterdam, ça se fume plus que ça se visite...


Lundi: après une première nuit dans une auberge très mâle et dont l'hygiène laisse à désirer, direction le centre-ville pour un premier aperçu diurne, guide du routard en poche. A part la grande place centrale, pas de majestueux monuments tels que l'on peut s'en abreuver à Paris mais une ambiance belle et bien unique, un charme fou et des facades magnifiques et chaleureuses. Les vélos jonchent les rambardes et les canaux, les cafés nous happent par leur vaporeuses vitrines, les feuilles mortes volent sur le macadam...Une véritable petite bulle utopique et sensorielle où la démesure n'est pas forcément là où on l'attend mais plutôt dans les détails (pâtisseries, porches, micro-sculptures, commerces branchés...). Et c'est d'autant plus savoureux après un space-cake! On se décide, sous influence, à tenter le musée de la torture, sympathique réceptacle de l'horreur mais aussi petite arnaque (tout petit pour le prix et un peu frustrant, mais comme dirait l'autre, bien tripant). On se hâte aussi dans le coffee où fut tourné une scène d'"ocean's 12", histoire de reprendre le flambeau de Matt Damon!


L'heure de dire adieux à la pompote team approche et il convient de se réfugier une dernière fois dans divers endroits enfumés, l'occasion de se lancer dans quelques chorégraphies bancales ou de sentir ses paupières se refermer....on pourra alors faire la promo de la boite lancée par sébastien (pote): " play again" à st médard, où les marais viendront armés de leurs codes vérifier la légalité de l'entreprise.
Majorque s'apprête à déguster les pompotes, bien décidés à profiter du soleil après la fumette, et les marais regagnent leur modeste auberge, non sans fracas...et de nouveau en binôme.

les marais à Amsterdam....


Profitant d'une première à Bordeaux 4: l'instauration de vacances de la Toussaint, les marais décident sur un coup de tête (et lors d'une soirée arrosée) de prendre des billets pour la ville du vice et des canaux afin de conjurer les aléas d'une rentrée chargée...
Récit en deux temps d'une aventure euphorisante...

samedi 11 août 2007

contes de la crypte du haut de la tour St Michel...and more


Le temps d'une pause Bordelaise entre deux "bonne journée madame, au revoir madame" arcachonnais, petite visite de la tour St michel pendant que mamie lily se fait tresser la tignasse dans le quartier (drôle d'idée...).
Armés de mollets d'acier, les marais partent donc à la découverte du panorama tant vanté et ce après avoir effectué une petite descente dans la "crypte" de la tour, véritable symphonie du film d'horreur série Z où des momies furent exposées un temps (depuis les 90's, seules leurs photos subsitstent mais l'esprit est bien là).



Le résultat ne nous décevra guère et Bordeaux vu du ciel recèle son lot de magie (les marais soutiennent leur patrimoine, tout comme le "FIGAROOOOO" il y a quelques mois, Jean d'Ormesson si tu nous lis.../private joke).


Après s'être gorgés de pollution citadine et avoir discuté du caractère uniforme de l'architecture, les marais redescendent sur terre rejoindre leur mamie afro pour une pause détente au jardin public, lui aussi envahi par les sculptures au goût douteux semées dans toute la ville...
L'heure passe, il est déjà temps pour le marais de rejoindre Arcachon pour son dur labeur...




C'est alors que sur le trajet, stupeur et tremblements: on croise la cousine de Monique, trônant avec une chimérique volutpté du haut de son balcon...des retrouvailles émouvantes.

aperçu estival de virées automobiles et autres plaisirs solitaires...



dimanche 22 juillet 2007

pulévrisation du marais mais bonne nouvelle au final...

ENFIN!!!!!!!


Après sueurs froides et inspecteur monstrueux, aigri et anti-mouluré par excellence, cette fois c'est la bonne!

Angoulème by night...


Après moult réussites, les victorieux marais s'offrent une petite virée à Angoulème, accompagnés/sponsorisés par une mamie lily plus diplômée que jamais.
Suite à une fraude de haute volée, la mamie en question dispose en effet d'une somme conséquente pour offrir à ses monarques un restaurant gatronomique sur les hauteurs de la ville, histoire de découvrir un peu plus notre patrimoine et d'en discuter autour d'une assiette très "nouvelle cuisine" (surtout pour un marais dont l'audace le conduit à des choix plutôt ascétiques).
Une coupe de champagne (généreusement offerte par la famille d'une femmais enjouée) plus tard, travail des mollets, donc, pour arpenter avec volupté les ruelles au parfum de BD direction gargotte de luxe pour festoyer comme il se doit.
Mamie téléphone, femmais parle de combler certains trous, papa reste septique , belle maman nous cultive...Bref, tout ce petit monde s'agite et se débat avec autant d'entrain qu'il en faudra pour le dernière ballade nocturne, pivotant autour d'Hergé.
Mais ce n'est pas fini pour les marais puisqu'il leur faut alors regagner leur hébergement campagnard, situé à environ 40 km de la préfecture...Il sera alors temps pour femmais de conter diverses anecdotes quant aux habitants de son patelin, certaines dépassant les limites du supportable! S'en suit une présentation des lieux de repos suffisamment précise pour se rendre compte de notre "exception culturelle"...
Le lendemain, retour sur Bordeaux pour le marais et sa mamie où il sera encore question sur le trajet d'une réception mondaine le soir même. La ronde infernale des marais continue, qu'il pleuve ou qu'il vente!

lundi 9 juillet 2007

2 days in Paris


Avant de pénétrer de nouveau le monde du travail, la pause Parisienne s'avère de rigueur afin de puiser dans l'agitation urbaine la force nécessaire à telle obligation...
Fraichement débarqués, le marais et son compère Bordelais rejoignent Aline, ex-ersamus anglaise et future habitante de hong kong, pour un jeu de piste organisé par différents arrondissements (6eme, 18eme, 13eme etc...) qui consiste à chercher le mystérieux "trésor de Paris" selon un parcours bien établi et des indices disséminés aux quatres coins du quartier. Notre choix se porte sur Montmartre et débute alors une après-midi d'escalade, de visite de cimetières, de découvertes locales (charcuteries, statues de stars, vignes citadines) et de musculation intensive. C'est fièrement mais avec un retard d'environ deux heures que nous arriverons place du Tertre, sans être parvenus à résoudre l'intrigue qui, avouons le, nous était un peu sortie de la tête...





On s'oriente alors vers l'île de la cité pour se consoler devant une petite collation. Il est déjà l'heure de regagner ses pénates...


Le lendemain, après un copieux petit déjeuner, direction le musée du Quai Branly, carrefour des cultures "non-occidentales" situé au pied de la tour Eiffel. Au sein de ce bâtiment, tout de cubes et de bois, se déploient les arts des civilisations d'Afrique, d'Océanie, d'Asie et d'Amérique. Les collections permanentes suffisent à séduire, aussi bien par l'intérêt qu'elles suscitent que par leur grande diversité. Seul bémol: une file d'attente d'une longueur conséquente, contrepartie évidente de toute découverte Parisienne.



Sorti de ces imprégnations exotiques, balade rêveuse sur les quais et pause café Boulevard Saint Germain ( en bas du boulevard, histoires de rencontrer des prix plus abordables...).
La marche s'oriente alors vers l'île Saint Louis, sur laquelle les nuages commencent déjà à s'avancer, pour gagner peu à peu un Marais surpeuplé, aussi bien dans ses rues que dans le musée Carnavalet où il convient de se réfugier. Très bonne initiative: ses deux hotels particuliers regorgent de surprises et de splendeurs visuelles. On y croise aussi bien un Napoléon souverain qu'une Marie-Antoinette décapitée ou une Madame de Sévigné accueillante.




Le temps se délite ensuite peu à peu et on en vient à oublier l'heure du train, se laissant promener par des bus affrontant la pluie avec témérité. Témérité partagée par de jeunes mariés se prêtant à une scéance photo sur le pont Alexandre III où s'abat une pluie torrentielle.
Elysée sous surveilllance, Place Vendôme grisonnante , Opéra Garnier triomphant, Galeries lafayettes où l'on tente de rentrer oubliant qu'on est Dimanche, Gare montparnasse un sandwich à la main, trajet sans place assise, Tramway Bordelais tristounet et paupières lourdes....
FIN