mardi 12 juin 2007

franchouillard le retour



Il y a certaines habitudes qui ressurgissent telles les premières bouffées de chaleurs d'une oie ménopausée.Pour fêter la fin du BTS de la troupe émilie and cie et célébrer deux enterrements de vie de jeunes filles, rendez vous au "franchouillard", restaurant connu pour ses dîners aux pratiques extrêmes et la bonne volonté de ses serveurs (parfois en string).
Atablés autour d'un appétissant tartare de saumon, les convives n'en finissent plus de se régaler de bons mots et de répliques salaces tant est si bien que le dessert, exutoire de pulsions diverses, servira de munitions pour une mouvementée bataille où la reine Tati chou se verra décerner la palme de la plus entartée...
Après quelques vols de bouteilles, c'est empoignés par la petite marie que nous nous dirigeons vers LE bar, "after-franchouillard" désormais incontournable, où il sera question de manigances pour obtenir quelques rations gratuites auprès de jeunes gens à la comprenette longuette et au regard biaisé par certains décolletés...
C'est enfin devant le grand théatre que la troupe échouera, avant un retour en voiture lors duquel le pauvre marais et son chauffeur (la sulfureuse p'tite marie) ont bien failli y rester: terre-pleins, fins de quais, lignes blanches, un festival d'obstacles pour une conduite "fatiguée".
Peu importe, le sommeil aura enfin raison de nous, après quelques discussions typiquement "fins de soirées".


dimanche 10 juin 2007

Week end Ribéracois et apprentissage d'un mode de vie



Après les résultats glorieux d'une châtelaine masterisée, embarcation mouvementée vers Ribérac, lieu de résidence secondaire de la star et havre de paix d'un week end caniculaire.
L'occasion aussi de célébrer les retrouvailles des marais, et de faire fi de tous les maux incombant à celle ci (saccage de son appartement par des rongeurs affamés, frigo insalubre non remplacé et autres petits tracas...).
C'est sous un ciel vespéral que nous prenons possession des lieux, et tentons de nous immerger dans la douceur de vivre campagnarde...Mais l'appel citadin n'est pas loin et il est déjà temps de rejoindre la civilisation la plus proche afin de parader dans un bourg "animé" du fait de la fête du collège local...On prend aussi le temps de blasphémer devant une église aux allures de sacré coeur miniature avant de regagner nos pénates pour constater avec horreur que le caleçon de nuit de femmais a été dévoré par ses intrus rongeurs et ce à un endroit que la décence n'autorise guère de citer...(hurlements-douche-concessions DIM du marais).



Le lendemain, les promesses matinales des marais ne seront pas tenues, il se lèveront comme les autres à midi, sans être allé chercher les croissants ou faire leur footing, autant pour eux.





Heureusement que la piscine familiale est là pour accueillir les valeureux vacanciers et les mettre en condition pour la visite tant attendue d'une église troglodyte à Aubterre, curisoté religieuse taillée sous la roche et regorgeant de passages souterrains ou de tombeaux à la puissance d'évocation surprenante.
Après le rite, la connivence communautaire puisque femmais fraternise avec la tenancière
d'une épicerie touristique qui lui vante le mérite des produits culinaire provenant de la "rue de la soif", lieu de libation familiale et agricole de la dite femmais...Le monde est petit dirons certains.




Une séance de natation plus tard, c'est au tour du pauvre marais de se voir ériger en martyre de la nudité aquatique: profitant d'un "cap pas cap" des plus roublard, ses trois acolytes n'hésitent pas à lui confisquer son maillot, nonobstant les visites récurrentes des parents de la châtelaine autour de la piscine (éclairée qui plus est). Un petit jeu durant lequel le marais sut, avec la grâce qui le caractérise, faire abstraction de la cruauté du monde pour trouver les positions les plus décentes et conserver l'aura mystérieuse qui plane autour de son corps...Il s'en est cependant fallu de peu pour que les propriétaires des lieux ne le découvrent (le mot est bien choisi) dans sa tenue d'Adam...



La revanche a sonné! Acrrochez vous à vos strings!
Retour-élections-bulletins piégés-dodo. Et pensée spéciale aux esprits de l'au-deeeelàààà.

les joies du monde du travail...


"direct soir bonsoir!" (et autres joutes verbales merveilleuses...)

mardi 5 juin 2007

Exit les moulures le temps d'une invocation des Dieux de la luxure pour exorcicer les pulsions féminines familales...



Les plus assidus à la lecture ô combien émérite de nos lettres auront compris par la furtive lumière que leur procure ce blog ,que je me suis retirée pour quelques temps prés de la verdure.. précurseur de l'exode citadine qui aura lieu et sera l'un des phénomènes marquant de notre 21 éme siècle, je souhaitE en avant garde vous donner un aperçu de votre vie de demain.. bien moins mouluré que vous le croyez ,.. ou si j'osais, j'irai même jusqu'à retrouver en exclusivité une réminiscence des moulures tant adorée dans une approche plus terrienne...!


Qu'importe, nous pouvons si nous le souhaitons revenir à des valeurs travail habillé par "la halle au vêtement" de la ville la plus poche qui se situe à pas moins de 20 kilomètres.. Les marais derrière leur cœur d'or griffé Burburry ,peuvent renvoyer Geneviève de Fontenay égérie d'un soir pour "vis ma vie" de fermière au rang de supercherie , en démontrant que la campagne version BOBO c'est easy...!



Famille à souhait ,découverte d’œufs plus extravagants les uns que les autres aux couleurs multicolores, soirées passées à se raconter les plaisirs bucoliques et évoquer les prouesses verbalistiques d'un ancêtre musicien sur fond de guerre 1870, Bismarck régent, rêvant de cueillir des baisers de sa dulcinée restée pour survivre.. Rythmé sur fond de tempo rauque de respiration provoqué par l'odeur âpres des vieilles bâtisses.. remontées saccadées de poitrines obligés, génératrice des gestes ambigus pour fous rire garantis!

Tentative de diversion du chien , Topaze, qui ira même jusqu'à provoquer la descente de ces paupières pour ne laisser dévoiler que le rouge sanguinaire de bas d’œil , pour le plus grand effarement de la femAIS, sous les yeux rieurs d'une tortue de cousine(Maud) ,Milou l'artiste (Emilie), et tata Momo !


Revigoré aprés un sommeil réparateur et des yeux retroussés, le repas familial sera redompteur.. à moitié avoué ,mi me culpa.. les pêchés passés, sur l'autel de phare lumiére , nous nous lavons d'une concsience si longtemps alourdie.. lavage des draps souillés ( par quoi???!!) en public familial...

La parole est à la luxure culturelle de haut niveau , renvoyant les vulgaires humoristes campagnards sur leur scénes parisiennes pour n'invoquer nos pêchés que sous l'égide d'Emile et Eulalie..
Du vol à la débauche il n'y à qu'un pas.. notre mentor de Tante saute le pas.. et d'une parfaite conjugaison des 2, elle avoue.. frauder pour visionner des images que ne sauraient dévoiler des mots d'antant même les plus avoués..
Sous l'oeil inquisiteur du patriarche , je suis sommée et visée de ne pas faire honneur à ma droiture..

Qu'importe, le sujet pétillant et reconnu de la femAIS est lancée..!

Chacune y va de son anecdote , l'air de la campagne libére notre verve féline et coquine!


C’est alors que l’évocation d’une divinité romaine, (en effet dans la famille , débauche rime avec culture ! ), le Dieu Priape , emporte le débat dans un tourbillon de joute verbale .

Une petite digression à des fins probantes de culture dans la luxure moulurée version campagnarde concernant le Dieu Priape. Fils supposé d’Aphrodite et de Bacchus, il est une Divinité Ithyphallique symbole de la fécondité , caractérisée par une érection permanente ,garantie magique contre le mauvais œil et les sortilèges des voisins jaloux...il est représenté par un énorme phallus, disproportionné par rapport au reste de son corps .. aujourd’hui considéré comme le gardien des jardins ..

Se mêlent alors les mots (« n’ayons pas peur de mots ! ») de sexe shop (bien renseignées et expériences à l’appui, le débat est bien alimenté !) , de bourses hypertrophiés, de statues à Capri (Italie), de doigts bien situés , Poutre de Bamako (qui fera certainement plaisir au marAIS.. s'il découve le pot au "noir"...!) , et canard Sonia Rykiel pour plaisir clitoridiens… !

La symbiose est absolue.. les muscles détendus, bonne sieste in Pelin’s House !

"Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses
L'espace d'un matin. "
consolation à M du PERRIER de M . Malherbe..

lundi 4 juin 2007

week end en trio pour traversée du désert arcachonnais....


Pour clore en beauté une période d'examens d'une lourdeur et d'une longueur insoutenable (surtout pour le pauvre marais, c'est de notoriété), quoi de mieux qu'un petit week end arcachonnais pour garder chat sodomite dans maison grannyesque...
Délaissé par sa femmais campagnarde intérimaire (une fois n'est pas coutume), mais escorté par de sulfureuses guests: la "merveilleuse" mamie lily et sa compagne de route, notre MC nationale, le voilà de nouveau guide "cityvox" entre deux distributions urbaines d'un quotidien gratuit à l'encre salissante (les temps sont durs pour tout le monde...).
En route donc vers de chimériques aventures félines au parfum marin..
C'est admirés de tous que nous sommes arrivés dans le coupé sport de MC et seuls face au vent que nous avons fini la nuit venue en ce premier samedi de juin aux allures étrangement lugubres...A tout casser dix personnes pour l'ensemble des terrasses du mouleau et encore moins dans les bars: quelle affreuse désillusion pour le trio en quête de débauche luxuriante!






















Les efforts ne manquaient pourtant pas: talons hauts vintage et perles ornant décolletés de rêves pour les filles, mouchoirs dans chaque narine et tenue de soirée pour LE garçon, ce fut peine perdue...
C'est à peine si la présence de jeunes gens à l'allure surprenante, possiblement échappés de la gay pride, tout de rose et de cuir, de chaines et de menottes, parvint à distraire les troupes.
Heureusement que MC fut là pour immortaliser ce cortège ubuesque, seule note de fantaisie face aux ténèbres dépeuplés, et entrainer sa mamie dans une course-poursuite effrenée aux quatres coins de la ville afin de retrouver les mystérieux apollons...



Après la sueur, un talon cassé et un paquet de kleenex englouti, voilà le trio devant un sage chocolat chaud, entre un couple de quinquagénaires et une mamie fatiguée...le stupre tant espéré n'aura guère pointé son nez et la débauche festive n'aura pas lieu...Rien ne sert cependant de se résigner et il convient alors de ménager sa plume pour laisser le numéro des deux donzelles sur le dos de l'addition: la marais a plus d'un tour dans son sac!


Le clic-clac ne marche pas? on a oublié les serviettes? on est dans le coma? Qu'importe, demain sera meilleur...
Au programme, petit déjeuner à deux avant ballade sur la digue, repas animé de dantesques discussions sur le bonheur des orgasmes féminins et de la mast********...on ne change pas une équipe qui gagne.




Une fois repu, le trio gagne alors les hauteurs de la ville d'hiver pour une montée vertigineuse au sommet de la Eiffeil tower locale, ce qui vaudra à notre mamie quelques déboires nauséeux vite immortalisés par une giclée numérique. "Vertigo" et son héro auraient pu être évoqués...





A noter qu'entre ces péripéties et le retour des deux compagnes virginales à la civilisation, le chat fut enfermé par inadvertance dans la "chambre du jardin" pendant 17h...et délivré par son malheureux maître, confus d'un tel crime alors qu'il devait consacrer son week end exclusivement à s'en occuper...
Deux leitmotivs émaneront néanmoins de ce court séjour: un enjoué "on va à la dame", scandé jusqu'à plus soif, et un musical " ruby ruby rubyyyyyyyyy, yeah yeah yeahhhhhhhhh".
En un mot? "merveilleux".


vendredi 1 juin 2007

les stars de zepeople...



Bordeaux aussi a ses soirées VIP, notamment lorsque la cour des marais est au rendez-vous...
Et non, jamais vous ne finirez d'entendre parler d'eux, ils sont toujours là où il faut, quand il faut , même si certains ne prennent pas leur charisme au sérieux et les envoient bouler (ils ont tort de sous estimer le célèbre "power of marais"...).
Pensée à ma femmais, retirée dans ses appartements ruraux mais toujours présente dans le mythe.


Au passage nous signalerons que la garde du furby est désormais confiée à sa mère (indigne pourtant) même si certaines de ses petites affaires ont mystérieusement disparu de chez son sulfureux parrain...rien n'est perdu CHOCHO, il suffit de souffler sur la poudre d'or et on retrouve tout. Mangez Libanais!