dimanche 30 mars 2008

Dune du côté de l'oublie d'un SURNOUS...


Sea, sex and sun?
l'after Doushka sera Arcachonnais et assez prosélyte pour ceux qui ont eu vent du "mythe granny" (absente de nos contrées pour notre plus grand désespoir).
Après un déplacement de voiture nocturne houleux et percutant, voilà que la villégiature de charme ouvre ses portes à la Grèce, l'Irlande, Gourvillette et la Bretagne.




Au menu: coups de soleils en terrasse, stupéfiantes péripéties garagistes, escalade en ballerines de la Dune du Pyla, coca zéro au Mouleau, eau bénite, poèmes iodés et surtout une apostrophe de prestige:
-"notre SURNOUS se nomme "marie-christelle."
et pour finir on évoquera les couleurs pastelles de Daisy, la candeur d'un décalage horaire oublié et la pluie à bicyclette...
on fêtera surtout le couronnement d'un roi "king scotty" d'une reine déchue et de sujets plus ou moins affriolants...

soirée DOUSHKA (et vélib' gratuit)



la Russie est à la mode ces temps ci, à en croire notre définitive marie-odile qui vient balayer les vents proxénètes pour acheminer sa marche animalière.
En l'honneur de sa nouvelle chienne (on comprend mieux la référence) nous sommes donc conviés à inaugurer l'adoption canine chez la cantonale ptite marie (même si cette dernière pense fêter l'anniversaire de ses Repetto, il n'en est rien...).
Le marais se chargent d'aller faire déboucher les bouteilles au bar du coin et d'accueillir dignement la très chère MARINA SORLIN et son jeune compagnon et poufff! nous voilà dans les hautes sphères de St Pierre!
il convient alors de s'entrainer pour le karaoké de christophe (mais si, on vous l'assure c'est à la mode) et de se laisser aller sur les complaintes de renan luce et de la "grosse bite à dudule" (on dira ça comme ça).




On ne dira jamais assez que le moment des adieux est le plus délicat, le plus flottant, et il faut bien faire quelque chose pour que la nostalgie des lendemains de fêtes ne s'invite pas trop vite...
Les marais trouvent alors le remède parfait: agir en barbares pour éradiquer la tristesse naissante: et op! un larcin! (ou comment vaincre le spleen par une jouissive culpabilité, vous n'en saurez pas plus).

mardi 18 mars 2008

Tenacious Black

L'icône un peu rock, un peu cheap, un peu nerd, un peu fat, définitivement l'homme le plus cool du cosmos...Prenez en de la graine affreux consuméristes!

dimanche 9 mars 2008

barbarie dansante



Vive Marina Sorlin, les vagins radioactifs, les karaokés agressifs, les gens qui s'appellent Henri, Franz Ferdinand et autres Vampire week-end, le noir et blanc épidermique, les ray-ban vintage, les voisines tambourinant à 3h du matin (malheureusement pas celles de Renan Luce), les bonnes quiches et les mauvaises langues...et autant de paradigmes ne véhiculant de façon que trop parcellaire la désormais mythique "thursday night in Eurofuck".
Niveau mixité sociale c'est la perfection: une touche de glamour (les marais of course, d'une grande beauté), d'underground stylisé (l'éternelle ptite marie), d'exotisme (l'Ilando-grecque Marie-odile), de parisianisme humble (MARINA SORLIN, souvenez vous-en!), de fraicheur lyrique (Olivier le nouveau venu pianiste) et d'immigrées victimisées (mamie l'anus et "très sage Héloise") : en gros la synthèse parfaite d'une utopie collective revue et corrigée par les déçus de 68 et des apocalyptiques élections de 2007.







Tout commence par de banales présentations pour continuer dans la démesure luxuriante (dès que notre belle roquefortoise est aux platines ça dégage!) et l'imagerie fellinienne de créatures déployant agents provocateurs et fentes à recharger en une seule prise (pour plus de renseignements adressez vous directement à Maaaam MOREAU, 12 cours Pasteur,33000 Bordeaux. Elle vous dévoilera tout sur le mystère de son très particulier "chargeur de batteries" génital...).
Hurlant à tout le voisinage que leurs cordes vocales ont encore de beaux jours devant elles, les joyeux lurons seront ainsi victimes de l'insurrection d'une dormeuse de l'étage du dessous, mais ne capituleront pas! La nuit n'est pas finie!
Mika vocalise, Gilbert sadise, la troupe s'enlise...cette microfiction d'une jeunesse perdue s'achève dans la sueur et la volupté (cf les poses alanguies des dernières recrues comme promesse salvatrice de futurs baptêmes de clic-clac, photos à l'appui) et op, il est déjà l'heure de filer au Barney Stone!

extrait du "petit précis du loser"


Heureusement qu'il y a les fonds humanitaires du quart mode pour ressourcer les batteries du pauvre marais car celui ci, en une journée parisienne de retour de vacances, essuie bien des affronts et déjoue bien des pièges (ou pas toujours: au final un appareil photo flambant neuf laissé à la disposition des passants Montparnassiens et un branle-bas de combat au sein de la communauté vélib').