samedi 24 mai 2008

prince renan

Le marais a lui aussi reçu une lettre. En guise de cadeau d'anniversaire tant mérité.
Mais c'est seul qu'il ira au concert de Renan luce puisque ses "merveilleux" amis n'ont pas jugé nécessaire de l'accompagner (mais le marais sait utiliser son portable pour mimer l'existence d'un binôme fictif: "dépêche toi d'arriver Renan va monter sur scène!") .
Après une première partie pas mal (Bensé dont le single "au grand jamais" est sur toutes les ondes en ce moment) le nouveau petit prince de la chanson française, digne héritier de Brassens et auréolé d'un succès mérité (mais qui le dessert un peu, il est de bon ton de minimiser le talent d'un chanteur jugé prématurément "commercial", comme si on ne pouvait pas être populaire et pointu!) dégaine ses premières chansons avec flegme (le côté show en moins il n'a rien à envier à l'humour d'un Bénabar) et sincérité.
Le point fort de Renan luce c'est de savoir raconter les histoires, avec humour, sensibilité et sens indéniable de la formule. Mais son organe vocal est suffisamment puissant et sa guitare mélodieuse pour convaincre les illettrés. (mais "quand on est con..."). Mais le fin conteur séduit aussi le marais par ses clins d'oeil cinéphiles permanents: de Hitchcock ("fenêtre sur cours" pour "les voisines") à Scorsese ("les affranchis " pour "repenti"...). Un croisement des genres convaincant et rafraichissant, rappelant de très loin les allusions de Delerm à la littérature (Modiano) ou au cinéma (Fanny Ardant, trintignant...). Toute proportion gardée, Renan luce n'a point à rougir de ses figures tutélaires...
En bon mini Brassens, il reprend un de ses morceaux avec modestie ("si je me plante dites le moi") et fait mouche. Le garçon a du goût et le sens du risque puisqu'il reprendra aussi par la suite une chanson de David Bowie déjà reprise par Nirvana: avec la "luce touch" le résulat est plus que convaincant...
Et puis de toute façon la solidarité entre bretons interdit de déprécier l'animal, d'autant plus que malgré le sceau "chanteur à texte" le petit renan n'est pas si statique que ça et amène l'énergie qui manque peut être sur les versions radios. il sautille, il s'agite, il déconne, bref le charme opère.
A noter que "les voisines" cartonnent en live, encore plus que "la lettre" et on peut juste souhaiter au garçon de garder sa simplicité (loin des poses lover de christophe maé ou de la démagogie politique d'un cali).
Après évidemment (rien à voir) on peut aussi tendre l'oreille vers les nouveaux prodiges MGMT, VAMPIRE WEEK END, vouloir se marier avec scarlett Johanson pour son nouvel album ou pour faire comme les TEENAGERS, et chantonner la plus belle ritournelle de l'été 2007 "dans la merco benz"...tout en écoutant le nouvel album de coldplay ou de tunng...le monde est vaste, les goûts ont leur raison d'être.

lundi 5 mai 2008

birthday session 3: Renan et Duffy

Que dire face au désarmant sourire qu'arbore notre divine Odile pour sa 24eme année?
Que dire face à la fougue déployée par le marais pour connaitre la teneur de ses futurs cadeaux?
Certains se contenteront d'un modeste mais toujours efficace "bon anniversaire", d'autres vous embrasserons goulument, d'autre hypothèqueront leur maison pour acheter LE cadeau adéquat, et une minorité vous snobera mais qu'importe!
l'évènement est de taille, l'hôte de "qualité terroir", les invités triés sur le volet de la branchitude décontractée (à tous niveaux)...
Cette fois les célébrés ont placé leur sacre sous la tutelle de Renan Luce (côté marais) et de Duffy (côté divine odile/ et non, Vanessa tu dégages). Théoriquement l'ouverture des cadeaux doit se faire de la façon suivante:
1) annonce solennelle avec le fédérateur et indiscutable "take me out"
2) ouverture des présents odiliens au rythme des poussées pectorales de Duffy (conformément à son choix)
3) dépeçage de ceux du marais bercé par "la lettre" (idem)

à suivre...



....évidemment deux heures plus tard tout le monde est beurré comme la tartine de Marianne James et personne n'est en état de programmer la sélection musicale appropriée!
Colère du marais, larmes de notre divinité, il y aura bien une ouverture tâtonnante des offrandes mais celle si sera beaucoup moins émouvante et grandiose que prévue: il nous faudra pincer, battre et brûler vifs les convives pour que ceux ci fournissent les pleurs et les cris tant espérés!







Ca ira pour cette fois, d'autant plus l'ouverture tant décriée laisse place à une grande satisfaction consumériste!Place de concert à l'arrachée (renan luce justement), cadre "jules", sac à main de la taille d'une marmite (remarque c'est surement pratique pour les sans-abris, ça fait aussi sac de couchage...), vêtements et bouquins divers...bref les contribuables ont bien rempli leur mission!

Comme nous l'avons dit les façons de témoigner une attention propice à l'évènement sont nombreuses...
...des plus démonstratives...

...aux plus simples (un candide sourire fait toujours son petit effet)...




là c'est reparti tout le monde s'en tape de notre anniversaire...

...arrive alors divine odile qui montre avec poigne que les regards doivent être tournés vers NOUS NOUS et NOUS...


pas ici, ça c'est le dégât des eaux du plafond...


...ni là, c'est vers un gros paquet de cocaïne que tu lorgnes visiblement femmais...

...là c'est parfait! le regard est bien maitrisé!



Après cette remise en ordre , la "fête" peut continuer, notamment au gré des frasques d'un sosie de Philippe Katerine, des déboires romanesques d'une femmais en quête d'affection et des traditionnels corps gisant sur la moquette que l'on ne se lassera jamais de photographier...




C'est bien par le prisme du sourire phosphorescent de mamie lily que survivra l'unique touche de fraicheur juvénile...le reste se doit de rester hors champ