lundi 9 juillet 2007

2 days in Paris


Avant de pénétrer de nouveau le monde du travail, la pause Parisienne s'avère de rigueur afin de puiser dans l'agitation urbaine la force nécessaire à telle obligation...
Fraichement débarqués, le marais et son compère Bordelais rejoignent Aline, ex-ersamus anglaise et future habitante de hong kong, pour un jeu de piste organisé par différents arrondissements (6eme, 18eme, 13eme etc...) qui consiste à chercher le mystérieux "trésor de Paris" selon un parcours bien établi et des indices disséminés aux quatres coins du quartier. Notre choix se porte sur Montmartre et débute alors une après-midi d'escalade, de visite de cimetières, de découvertes locales (charcuteries, statues de stars, vignes citadines) et de musculation intensive. C'est fièrement mais avec un retard d'environ deux heures que nous arriverons place du Tertre, sans être parvenus à résoudre l'intrigue qui, avouons le, nous était un peu sortie de la tête...





On s'oriente alors vers l'île de la cité pour se consoler devant une petite collation. Il est déjà l'heure de regagner ses pénates...


Le lendemain, après un copieux petit déjeuner, direction le musée du Quai Branly, carrefour des cultures "non-occidentales" situé au pied de la tour Eiffel. Au sein de ce bâtiment, tout de cubes et de bois, se déploient les arts des civilisations d'Afrique, d'Océanie, d'Asie et d'Amérique. Les collections permanentes suffisent à séduire, aussi bien par l'intérêt qu'elles suscitent que par leur grande diversité. Seul bémol: une file d'attente d'une longueur conséquente, contrepartie évidente de toute découverte Parisienne.



Sorti de ces imprégnations exotiques, balade rêveuse sur les quais et pause café Boulevard Saint Germain ( en bas du boulevard, histoires de rencontrer des prix plus abordables...).
La marche s'oriente alors vers l'île Saint Louis, sur laquelle les nuages commencent déjà à s'avancer, pour gagner peu à peu un Marais surpeuplé, aussi bien dans ses rues que dans le musée Carnavalet où il convient de se réfugier. Très bonne initiative: ses deux hotels particuliers regorgent de surprises et de splendeurs visuelles. On y croise aussi bien un Napoléon souverain qu'une Marie-Antoinette décapitée ou une Madame de Sévigné accueillante.




Le temps se délite ensuite peu à peu et on en vient à oublier l'heure du train, se laissant promener par des bus affrontant la pluie avec témérité. Témérité partagée par de jeunes mariés se prêtant à une scéance photo sur le pont Alexandre III où s'abat une pluie torrentielle.
Elysée sous surveilllance, Place Vendôme grisonnante , Opéra Garnier triomphant, Galeries lafayettes où l'on tente de rentrer oubliant qu'on est Dimanche, Gare montparnasse un sandwich à la main, trajet sans place assise, Tramway Bordelais tristounet et paupières lourdes....
FIN


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