jeudi 18 janvier 2007

retour de pendule gratifiant



En réaction à un article si bouleversant et emprunt d'un tel lyrisme, le marais, extatique, se doit de récompenser sa femmais en lui dédiant semblable prose...Quelle jubilation que la congratulation endémique!

La femmais, espèce en voie d'extinction dans une société de plus en plus triviale, correspond à la quintessence de la féminité victorienne, le feu sous la glace, porte- jart elle agicheur sous jupon chaste et bouche encline au vice derrière sourire gracile. En résumé, une catin des hauts quartiers? non malheureux! bien plus que ça: notre femmais est parvenue à une sorte de parfait équilibre entre lubricité et angélisme, crudité et diplomatie, et c'est précisément cet équilibre si délicat à maintenir qui a conduit l'exceptionnel marais à s'intéresser à ce petit bout de femme.

Toujours prête à ouvrir les portes de son palais pour y acceuillir des convives de plus en plus déjantés, faisant fi des conventions pour se rapprocher d'eux scandaleusement (la moquette de sa salle de réception aurait bien des choses à raconter) et leur offrir sa bouche le temps d'un baiser sucré-salé, la femmais n'a de cesse de pratiquer le don de soi et l'ouverture sur le monde (ce qui la conduit parfois à de drôles de velléités humanistes dont le marais a horreur).

Elle sait également fort bien se servir d'une bouillotte et réchauffera vos nuits les plus glaciales en introduisant celle ci un peu partout....

Mais ces détails ne sont que digressions et je me dois de rappeler que la femmais doit absolument TOUTE SA GRACE à son marais! lui qui JAMAIS ne lui a demandé de parler de lui à ses collègues de façon élogieuse, lui qui n'a JAMAIS abusé de sa bienveillance et ce afin de lui permettre d'accéder au rang de star baroque de la luxure! Cela est logique: chaque femmais a son mécène mais cela ne doit en rien conduire à nier les qualités 100% pur boeuf de la femmais, personnage de haute volée dans ce monde où pareille fantaisie manque cruellement.

Longue vie à ma femmais! que celle ci continue à faire de notre quotidien un petit précis de burlesque glamour...






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