dimanche 6 mai 2007

parenthèse mistral et éloge de la "procrastination"



















Pendant que certains occupent leurs journées à préparer leur avenir (pourtant bien incertain), le marais s'en va redécourvir les contrées azuréennes afin de s'imprégner de leurs vertus apaisantes...
Après un bref (mais chargé) séjour brestois, direction Toulon pour mieux se perdre dans ses anses et surplomber du haut d'un fort son port number one..


Le temps de prendre ses marques on marche beaucoup, s'immisce tant bien que mal au milieu des roches et gravit avec panache les pics de divers sentiers pour atteindre le panorama paroxytique tant vanté par les cartes postales. Et quand un escalier impressionnant se dresse pour décourager toute tentative de découverte, il suffit d'évoquer la "joie et la souffrance" de François Truffaut pour persévérer face aux affronts de dame nature. Pas de désillusion mais bel et bien de somptueuses surprises attendent le marais derrière la broussaille! Et quand la marche se fait trop rude, périple en voiture pour atteindre les hauteurs du Faron, d'où la vue imprenable vient évacuer le stress éprouvé à longer les ravins pendant 10 minutes...


Premiers contacts avec la gent canine au programme aussi, histoire de profiter des ballades nocturnes en toute sécurité (bien que certains lieux soient fortement déconseillés, ce pour des raisons de moralité évidentes... même le "cap brun", lieu ô combien résidentiel, a ses vices!).

Premiers contatcs aussi avec ses petits cousins Louis et Juliette, pas encore gagnés par l'accent Marseillais mais formidables ambassadeurs de leur ville : après Toulon, virée dans la capitale du savon et de la grève des éboueurs qui commence par la contemplation panthéiste de la sublime calanque de Sormiou, réceptacle de tous les reflets du soleil et de tous les embruns méditerranéens, avec ses petits cabanons diaprés et son accès tortueux. Passage obligé à Notre Dame de la Garde, "sacré-coeur" provençal au point de vue incomparable, puis déambulation sur le port pour s'imprégner des saveurs sémantiques et des rayons du soleil qui ne tarderont pas à se faire avares...


On évoquera également une visite du "Castellet", village médiéval ravissant qui donne des envies de résidence secondaire au marais... et de gourmandise quand apparaît la boutique de confiseries la plus enivrante qui soit, so colette, so typique, so mischa (so hors de prix aussi).

Au final le Marais se sera découvert un goût nouveau (et surprenant pour qui connaît le tempérament "anti-été" du personnage) pour les saveurs touristiques du littoral ainsi que d'inquiétantes velléités de baignade...affaire à suivre, le marais deviendrait il un adepte des
conventions estivales?Le chemin des douaniers mène à tous les changements...

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