Sodome et Gomorrhe au Franchouillard

Comme nous l'avons écrit, les marais n'ont de cesse de pérpétrer la tradition orgiaque qui leur confère une telle aura.
En ce premier samedi de décembre, le marais fut convié à l'anniversaire d'une charmante nymphette : la sulfureuse Marie. Rendez-vous au Franchouillard donc, pour une soirée qui promet d'être fabulous, en dépit du retard de la reine Marie à sa propre célébration ainsi que celui de divers compagnons perdus dans Bordeaux (visiblement le GPS ne s'est toujours pas démocratisé).
Après avoir douté de notre appartenance à la tablée (tant de visages inconnus nous ayant induit en erreur) , nous prenons place dignement au coeur d'un cave à vin spécialement aménagée pour nous (et qui augure du meilleur quant au futur état des convives...).
Rire franc, sourire espiègle, langue bien pendue, la jeune Marie est au mieux de sa forme et nous gratifie d'une bonne humeur peu commune pour une simple campagarde en provenance d'un endroit que le marais a lui même habité et dont nous tairons le nom pour ne pas écorner l'image de marque de ce blog.
Apéro à volonté, vin au goulot, concours de digestifs offerts par la maison, tout ceci incite fortement à se détendre et à rejoindre la grande salle pour se rendre compte du caractère orgiaque de la soirée: serveurs en strings, karaoké enflammé, danses enragées, libations extrêmes, la température ne cesse de grimper.
C'est alors qu'après quelques verres de trop, la jeune starlette délurée se fait embarquer par le serveur qui la place fermement sur ses épaules, ce après une annonce passée au micro à la demande d'un marais toujours partant pour de nouvelles folies....
Mais quelques secondes plus tard c'est la débandade: les toilettes ressemblent à un champ de bataille de la vinasse et la grâce des convives s'évapore peu à peu.
Qu'importe! la fête bat son plein et une fois dehors la conversation est toujours aussi vive, excepté pour une reine des fêtes un brin ravagée de la pépite et de l'éthylotest...
Pas d'after retaurant donc pour ce premier samedi de débauche mais une forte dose d'amusement et de radieuse complicité: encore une fois, "bon anniversaire Marie"!