mercredi 22 avril 2009

PARIS-BREST-RENNES

...Ou l'inverse puisque votre rédacteur a la flemme de remettre les photos ci-jointes dans l'ordre...
Donc commençons par la fin, histoire de se la jouer à la Benjamin Button (image d'Épinal  à l'appui et substrat romanesque de rigueur). Passage à rennes donc, après une semaine à Brest, où le marais rejoint les colombages et un autochtone couronné de succès (entrée précoce dans la fonction publique à célébrer en ce jour de visite).




Charmé par cette ville dans laquelle il n'avait toujours fait que passer (une honte pour un breton), le marais prend du bon temps, entre pause au jardin du Thabor et déambulations dans des rues à la diversité réjouissante: les vieille demeures à colombages côtoient de prestigieuses façades 18eme, les restes médiévaux étant également préservés par endroits. 







Une semaine plus tôt, l'humeur était mise à rude épreuve au milieu de la foule parisienne et des queues géantes devant les musées: l'exposition Warhol jouit d'une attractivité prévisible mais agaçante: deux heures d'attente au milieu d'une file où les passe-droit se multiplient, au détriment de votre pauvre petit provincial...
Quelques heures plus tard, le pro du vélib enfourche sa monture et quelques amis bordelais avant de filer à beaubourg pour se restaurer chez son hôte habituel: le désormais fameux "petit roux". Resto-métro-dodo.









Le lendemain matin, levé matinal pour filer à l'expo David Lachapelle de la Monnaie de Paris. Pas grand fan a priori de l'artiste (du moins mitigé, entre fascination et exaspération), je me découvre une passion pour l'oeuvre (pas forcément la plus exposée: voire les photos où il insert des personnages contemporains dans des photos de libations familiales) et admire les vidéos montrant le travail de composition picturale. Finalement loin de photoshop, les photos apparaissent tantôt cohérentes  tantôt  dérangeantes, jusqu'au  kitsch le plus (volontairement?) écoeurant. Entre grand foutage de gueule et critique acerbe de notre société, la collection interpelle justement tant par les défauts qu'on peut lui trouver que par ses qualités. Au pire, il suffit de s'en amuser, quitte à trouver cela superficiel....Un coup de pédale plus tard , je m'aperçois que Kandinsky attire au moins autant que Warhol (c'est rassurant), ce qui suffit à renoncer à l'expo, horaires de train oblige. 



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