un tiz déjà vieux...

Il est une dâte que l'on ne peut oublier sous peine de danger de mort...

Le 1er Mars en effet, ceux qui ont le malheur d'omettre la célébration du liban.com feraient mieux d'aller direct chez le guérisseur ou se faire placer sous haute protection judiciaire, les fatwa de l'abominable lisa sont d'une violence légendaire!

Terrorisés par leur hôte, les Marais and Cie filent donc au restaurant après un passage éclair dans un bar populaire mais pittoresque et tâchent de faire bonne figure de peur de se faire châtrer...A peine assise, la vieille haussmannienne arrache les emballages de ses cadeaux et menace ses convives de sa chevelure acérée..."merci!!" profère-t'elle alors d'un ton menaçant ("et demain vous serez tous peeeeeeeeeeendus" aurait elle pu ajouter).

Sueurs froides, tremblements, diarrhées imminentes, la tension est à son comble mais voilà que notre merveilleuse lisa dégaine son plus beau sourire et nous lance son regard révolver....La peur pré-apocalyptique se mue soudain en osmose bon enfant et les chants paillards se font légion! Qu'est ce qu'on s'ennuierait sans son vieux tiz....

La succession de petites cassolettes conduisant rapidement à satiété, les pompiers de la table voisine disparaissent après moult hurlements et tentatives d'approche d'une châtelaine déchainant les passions comme autant de cycles menstruels se succédant dans un millénaire...

On trinque, on s'étreint: la ronde infernale des marais n'est pas prête de s'arréter (même si certaines déclarations récentes pourraient mettre un terme à leur harmonie, encore une fois "t'as jamais vu une nana sans parapluie?").

Pour terminer sur une note matérialiste, on citera de façon non exhaustive les nombreux présents de la dame (qui fut à mon humble avis beaucoup trop gâtée, qu'elle s'en souvienne pour l'anniversaire prochain du Marais, LE 24 AVRIL):

un manuel de kama sutra, un petit porte monnaie anti-fièvre acheteuse, divers vêtements pour couvir son anatomie mossienne, des bougeoirs pour illuminer ses nuits de dépravation et un réveil au son tonitruant pour la sevrer de sa paresse....sans oublier un abonnement au magazine dont elle fut un temps l'égérie: l'universel VOGUE.

Comme quoi, il n'y a pas que Georges Bush qui réussit sa politique de terreur!