dimanche 30 novembre 2008
Tout simplement "Merveilleux "!
Une pensée , une soirée à pleurer sur les mots couchés dans le dernier ouvrage de Mon Jean d'Ormeuuuuuuusson , une obligation de la Femais envers le Marais d'écouter toutes les phrases qu'elle lui assermentais , citations et autres merveilles sorties du génie de cet auteur . Une réflexion sur la vie , sur les autres et une modestie à couper le souffle ..Une obsession , une vidéo , un rire léger , .... and ...
...Un moment inattendu , un passage fortuit et inespéré , une apparition , une révélation , un mythe ..La coïncidence n'est pas le fruit du hasard mais la révélation du lien Maraital .. Inaudible , en catimini , mais d'une force bien plus réelle que l'illusion qu'elle peut être amené à laisser paraitre ...
Extraits choisis .. faute de vidéo .. ou de l'inculture notable des marais à alimenter leur blog de vidéos...!
" Je dois tout aux autres . A Dieu d'abord. Et puis aux autres . Je leur dois ma langue, dont je me suis beaucoup servi , mon éducation qui ne m'a pas été inutile , l'agrément de ma vie , toutes les facilités de l'existence . Je dois aux professeurs , aux médecins ,aux soldats qui se sont fait tuer pour moi , aux paysans , aux pêcheurs, aux facteurs , aux cheminots , aux éboueurs . Je ne crois être supérieur à aucune d'entre eux . Seul qu'aurai je donc fait ? Si j'avais été Robinson , je me serais précipité à la recherche de Vendredi . "
"Il est tout à fait possible de ne pas s'inquiéter de l'amour . Les prêtres , les prisonniers , les demoiselles de nos provinces aux temps de nos arrières grands-parents, les marins au longs cours, les savants austères entourés de leurs chats peuvent penser à autre chose avec beaucoup de détachement et d'efficacité . Une fois que vous vous êtes abandonné à la funeste passion, le monde change de couleur . Il vous échappe. Un délire vous entraine. Ce n'est pas en vain que le désir est au cœur de la vie et qu'Eros règne sur les êtres humains. Les seuls instants de plénitude dans l'existence de chacun d'entre nous se confondent avec l'amour . Il n'est pas impossible qu'il s'agisse uniquement de réactions chimiques et nerveuses . Elles vous bouleversent avec une violence qui ne vous ait jamais venue de vos idées , ni de vos convictions , ni des plaisirs que vous avez pu éprouver .(...)C'est dans les brase de quelqu'un d'autre que le sens de l'existence vous est soudain révélé. Par le plus formidable des paradoxes vous n'êtes pleinement vous même qu'à l'instant ou vous perdez tout contrôle sur vous même"
" Nous étions installés dans un obscur appartement parisien ou un malaise croissant lutta bientôt contre la passion . L'idée d'être responsable de C , d'être lié à elle , de devenir un couple me paraissait aussi insupportable que l'idée de la quitter. Je voulais bien l'enlever . Je ne voulais pas la garder . (...) Je crois qu'elle m'avait aimé . Je crois qu'elle m'a méprisé. Je me suis méprisais moi même. Pendant des années , j'ai eu du mal à dormir. Des cauchemars ont peuplé mes nuits qui avaient longtemps été si douces."
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